Cette envie de mourir quand plus rien ne va,
Ni l'amitié, ni la famille, ni les gens,
Et toi, qui me manque quand tu n'es pas là
Et cet ennemi, qui passe si lentement,
Le temps.
Pourquoi dire qu'elle est puérile, cette envie,
Quitter à jamais la terre, et rejoindre le ciel,
Pourquoi croire encore en la vie,
Quand un autre a coupé les ailes,
De la donzelle.
Pourquoi rester ici bas,
Quand on vous dit que vous devriez avoir honte,
Honte de quoi ?
Honte d'avoir été de glace et de la fonte ?
De ce qui a été, ou d'exister ?
J'aspire à retrouver ce qui fut,
Mais sans résultats, je ne suis plus la même
Quelque chose a changé dans mes poèmes,
Un sujet devenu sans issue,
Qui revient sans cesse, perdu.
On cherche l'amour sans le trouver
Ou alors on se fait duper,
Ou bien il est impossible,
Ou bien il est inadmissible,
Et on finit bafouée.
Et les paroles de réconfort sonnent étrangement
Comme des reproches à peine voilés,
De plus en plus, on me console en me condamnant,
Même ceux que j'ai aimé.
Les aime-je encore maintenant ?
Je ne sais pas où j'en suis et comment faire face,
Je n'attends qu'une chose : que le temps passe,
Que les langues se lassent,
Que ma rancœur se casse,
Que je puisse enfin faire semblant d'oublier.
Ni l'amitié, ni la famille, ni les gens,
Et toi, qui me manque quand tu n'es pas là
Et cet ennemi, qui passe si lentement,
Le temps.
Pourquoi dire qu'elle est puérile, cette envie,
Quitter à jamais la terre, et rejoindre le ciel,
Pourquoi croire encore en la vie,
Quand un autre a coupé les ailes,
De la donzelle.
Pourquoi rester ici bas,
Quand on vous dit que vous devriez avoir honte,
Honte de quoi ?
Honte d'avoir été de glace et de la fonte ?
De ce qui a été, ou d'exister ?
J'aspire à retrouver ce qui fut,
Mais sans résultats, je ne suis plus la même
Quelque chose a changé dans mes poèmes,
Un sujet devenu sans issue,
Qui revient sans cesse, perdu.
On cherche l'amour sans le trouver
Ou alors on se fait duper,
Ou bien il est impossible,
Ou bien il est inadmissible,
Et on finit bafouée.
Et les paroles de réconfort sonnent étrangement
Comme des reproches à peine voilés,
De plus en plus, on me console en me condamnant,
Même ceux que j'ai aimé.
Les aime-je encore maintenant ?
Je ne sais pas où j'en suis et comment faire face,
Je n'attends qu'une chose : que le temps passe,
Que les langues se lassent,
Que ma rancœur se casse,
Que je puisse enfin faire semblant d'oublier.